Lundi 2 janvier, alors que Sofiane Bennacer, mis en examen pour viol, est visé par une nouvelle affaire, l’Académie des César a décidé « par respect pour les vicimes (même présumées en cas de mise en examen ou de condamnation non définitive), de ne pas mettre en lumière des personnes qui seraient mises en cause par la justice pour des faits de violence », indique un communiqué. Concrètement, détaille l’Académie, si une « personne figurant sur la liste des nommés fait l’objet, soit d’une mise en examen pour des faits de violence, notamment à caractère sexuel ou sexiste, passibles d’une peine de prison ; soit d’une condamnation en cours prononcée en raison de tels faits », alors « cette personne ne pourra pas être invitée à la Cérémonie ni à aucun des événements qui lui sont associés et qui sont organisés par l’Académie des César ». « Cette mise en retrait exclura également toute prise de parole “au nom de cette personne” lors de ces mêmes événements – y compris si un César devait lui être attribué à l’issue du second tour de vote », précise le communiqué. Traduction : une personne mise en examen ne peut pas se rendre à la cérémonie… mais peut tout à fait y être récompensée. Sofiane Bennacer avait été retenu dans la liste de la trentaine de « révélations » des César, avant d’en être sorti en urgence, quand les poursuites judiciaires à son encontre ont été rendues publiques.