Aux États-Unis, les médias ne parlent que de ça. Pour la première fois en un siècle, les élus de la Chambre des représentants américaine ont clos mardi 3 janvier leur séance sans être capables d’élire un président malgré trois tentatives. Le favori pour remplacer Nancy Pelosi, Kevin McCarthy, n’est pas parvenu à calmer la fronde émanant d’un groupe de trumpistes qui le jugent trop modéré. Les élus avaient suspendu le scrutin jusqu’à mercredi matin, le temps de négocier. Mais rebelote ce mercredi : le chaos a continué. Kevin McCarthy et ses alliés discutent activement de l’ajournement de la Chambre jusqu’à jeudi, mais pourraient même ne pas avoir le nombre de votes nécessaires pour y parvenir, rapporte CNN. McCarthy et son équipe craignent de perdre plus de voix s’ils ont recours à un quatrième tour de scrutin. Cependant, pour ajourner la Chambre, ils ont besoin de 218 voix, ce qu’ils n’ont pas à l’heure actuelle. Au moment où nous publions, aucune nouvelle information n’est disponible. En revanche, Donald Trump appelait mercredi après-midi les Républicains récalcitrants (dont beaucoup de ses partisans) à rentrer dans le rang et à élire Kevin McCarthy au poste de speaker.