Saisie par le fonds parisien CIAM, en litige contre Vivendi, dont il est l’un des actionnaires minoritaires, la cour d’appel de Paris estime que l’homme d’affaires Vincent Bolloré contrôle le groupe Vivendi et que l’Autorité des marchés financiers doit en réexaminer l’opération de scission réalisée fin 2024, selon une décision rendue ce mardi 22 avril. Dans un communiqué, Vivendi «prend acte» de cette décision, mais rappelle «que la scission du groupe […] a été très largement approuvée par plus de 97,5% de ses actionnaires. Et précise que «si l’assemblée générale s’était tenue sans le groupe Bolloré, les trois résolutions relatives au projet de scission auraient recueilli 95,7% de votes positifs.»