Le 20 juin, Voice of America a licencié 639 salariés, après avoir mis en congé administratif 1.300 d’entre eux en mars. Ce plan social, imposé par sa présidente Kari Lake, fidèle soutien de Donald Trump, met fin à une grande partie des services en langues étrangères (persan, russe, mandarin…) du groupe audiovisuel américain. La rédaction internationale, jadis pilier de la diplomatie américaine, est désormais réduite à une poignée de personnes. Des poursuites judiciaires ont été lancées par des journalistes dénonçant une «purge idéologique» et la disparition progressive de la couverture indépendante. L’inquiétude grandit également parmi les chancelleries, pour qui cette politique menace le «soft power» américain.