Dans une interviewau quotidien Le Monde jeudi, Aurélie Filippetti a répondu à Frédéric Mitterrand qui avait critiqué son action. “C’est une attaque politicienne de bas étage pour défendre quelques intérêts privés. Jamais depuis un an nous n’avons entendu Frédéric Mitterrand parler des grands sujets de politique culturelle. Il n’a pas été présent, contrairement à Jacques Toubon, Jean-Jacques Aillagon, ou Renaud Donnedieu de Vabres par exemple, sur le débat pour le maintien de l’exception culturelle. Je suis consternée par son inélégance et son incohérence”, lâche-telle. “Venant de quelqu’un qui n’a pas un bilan flamboyant, ses critiques sont nulles et non avenues. Il dit dans un entretien au Point qu’il regardait les trains passer lorsqu’il était au ministère. Moi, je les aiguille”, conclut la ministre.