Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le Canard enchaîné, poursuivi en diffamation par le skipper Kevin Escoffier après un article évoquant une agression sexuelle en marge d’une course, a rapporté l’AFP. Dans ses motivations relayées par l’agence de presse, la 17e chambre a reconnu que les journalistes avaient réalisé une «enquête sur plusieurs mois» et que celle-ci «[reposait] sur un ensemble d’éléments croisés et recoupés». La diffamation dénoncée par le navigateur concerne un article de fin octobre 2023 titré «#MeToo de la voile : la fédé tire des bords», dans lequel l’hebdomadaire satirique affirmait que Kevin Escoffier avait «reconnu les faits» d’agression sexuelle sur une femme et que la Fédération française de voile avait déclenché une procédure disciplinaire contre lui.