Le projet de loi pour une République numérique, débattu en séance à l’Assemblée nationale depuis mardi, fait monter au créneau de nombreuses associations. Par exemple, pour l’Acsel, “principale association transversale du numérique en France”, ce texte “risque d’instaurer des mesures réglementaires contre-compétitives pour les entreprises françaises, notamment en ce qui concerne la neutralité de l’Internet, la loyauté des plateformes et la portabilité des données”. Axelle Lemaire, face aux organisations professionnelles qui l’accusent de “fragiliser” le secteur, a expliqué sur RMC que ce projet de loi numérique défendait la “concurrence” et l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché. Je veux protéger la concurrence. Ce sont les gros qui sont énervés, ce ne sont pas les petits”, selon la secrétaire d’Etat au numérique tout estimant que le principe de la portabilité “permet aux petits d’entrer sur le marché pour peu qu’ils proposent des offres innovantes”.