Le réseau social s’associe avec deux agences de presse anglophones dans le but de limiter la propagation virale des fake news.
Le réseau social Twitter vient d’annoncer un partenariat avec les agences de presse Reuters et Associated Press (AP) pour combattre la désinformation. Cette association va permettre aux modérateurs du réseau social d’être mieux équipés pour labelliser les tweets polémiques et de “disposer rapidement d’éléments contextuels précis à ajouter sur ses pages en cas d’information majeure émergeant dans les “trending topics” sur le réseau social.” selon le magazine Sciences et Avenir. L’onglet Explore de Twitter est en effet organisé par des intervenants humains tout comme les curateurs qui ajoutent des avertissements sous certains tweets accompagnés d’éléments d’infos qui proviennent de sources faisant autorité. En labellisant plus vite les infos problématiques avec des sources fiables via les agences de presse, Twitter espère également lutter plus efficacement contre la circulation des fake news les plus virales. L’une des agences de presse, AP explique dans son communiqué : “AP travaille depuis longtemps aux côté de Twitter et d’autres plateformes pour étendre l’influence du journalisme factuel. Ce travail est notre coeur de métier. Reuters ajoute dans son communiqué que “la confiance, la précision, et l’impartialité sont au coeur de ce que Reuters fait chaque jour, ce qui permet à des milliards de gens d’obtenir l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions informées”. Ce partenariat sera effectif pour des tweets en langue anglaise mais le réseau social a indiqué chercher d’autres partenaires pour lutter contre la désinformation dans d’autres langues que celle de Shakespeare. Cette association des agences de presse avec Twitter s’inscrit dans la logique de la lutte contre la désinformation. En janvier dernier, Twitter lançait Birdwatch, un outil permettant aux utilisateurs du réseau social de signaler les tweets litigieux visant à désinformer les internautes sur un sujet précis. Elle va être bénéfique aux professionnels de la presse. En effet, le réseau social fait partie des premiers médias sociaux consultés par les journalistes américains avec 84% des sondés,derrière Facebook et LinkedIn.