L’ex-présentateur de TF1 Patrick Poivre d’Arvor a porté plainte, mercredi 27 avril, pour dénonciation calomnieuse contre 16 femmes l’accusant de violences sexuelles ou de harcèlement sexuel, a indiqué le parquet de Nanterre, confirmant une information de France Info et de l’émission de France 2 «Complément d’enquête». Dans cette plainte, PPDA fustige le «lot d’excès et de dérives» du mouvement #MeToo, d’après des passages publiés par France Info. Il décrit aussi «un retour du puritanisme et de la censure, habilement parés de la prétendue protection des femmes». A ses yeux, les 16 accusatrices sont des femmes «éconduites ou ignorées», nourrissant une «amertume qui les conduit à commettre, par vengeance tardive, le délit de dénonciation calomnieuse ». «On ne peut pas accuser faussement et impunément », a commenté auprès de l’AFP l’avocat de Patrick Poivre d’Arvor, Philippe Naepels, qui a déposé plainte avec constitution de partie civile. Hélène Devynck, l’une des femmes visées par cette plainte, a dénoncé une «inversion de la culpabilité» et une «procédure bâillon» qui «fait des victimes les coupables», et se fonde sur une «domination par l’argent»