Le 22 octobre, la journaliste du Monde Elise Vincent s’est vu remettre, à Istanbul, le 80e prix Albert-Londres de la presse écrite des mains du précédent lauréat, Samuel Forey pour six enquêtes signées entre juin 2017 et juin 2018. Parmi ces dernières, on retrouve “Le djihad derrière les barreaux”, “Génération salafiste” ou encore “Le dossier Logan” sur le terrorisme d’extrême droite qui ont séduit le jury. Ses membres ont salué “la constance et la rigueur” avec lesquelles Elise Vincent couvre “les crispations françaises” depuis plus de huit ans dans le quotidien du soir. De leur côté, Marjolaine Grappe, Christophe Barreyre et Mathieu Celard ont été récompensés pour leur documentaire baptisé “Les Hommes du dictateur” dans la catégorie audiovisuelle. Dans cette enquête, diffusée sur Arte en mai dernier, les trois journalistes indépendants dévoilent comment la Corée du Nord, l’un des pays les plus pauvres de la planète, est parvenue à se doter d’un arsenal nucléaire sur lequel repose aujourd’hui toute sa diplomatie.